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Comments on the OECD recommendations on administrative extension of collective agreements in France
Commentaires relatifs aux recommandations de l’OCDE concernant les
extensions administratives des accords de branche en France

08/09/2017

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On 14 September, the OECD will release the 2017 edition of the Economic Survey on France, which is part of a biennial economic review that OECD member countries undergo. Prior to the release in September, the OECD published a chapter of the report related to the French collective bargaining system: “Les extensions administratives des accords de branche en France : Effets et pistes de réformes”. In it, the OECD calls for a reduced scope and possibilities for an automatic extension of collective agreements. The arguments put forward are as follows:

  • Within the OECD, France is the only country to have quasi-automatic extension (i.e. France is not within the established OECD “norm”);
  • While it may have some merits, automatic extension hurts employment, hurts competition and hurts the performance of companies (i.e. extending collective bargaining plays against the interest of French workers);
  • The ILO itself recommends putting restrictions on extension.

From there, the paper dwells on various ways to eliminate automatic extension including by relegating decision making to a committee of “independent” experts and, ultimately, by granting businesses with generalised opt-out possibilities.


The TUAC has a set of comments regarding the above recommendations and the OECD paper as a whole, that can be downloaded on the right hand side.



Le 14 septembre, l’OCDE publiera l’édition 2017 de l’Etude économique sur la France, qui fait partie d’un programme biennal de suivi des politiques économiques des pays membres de l’OCDE. En amont de la publication en septembre, l’OCDE a publié l’un des chapitres du rapport: “Les extensions administratives des accords de branche en France : Effets et pistes de réformes” . Dans ce texte, l’OCDE appelle à réduire la portée et les possibilités d’extension automatique des conventions collectives. Les arguments avancés sont les suivants:

  • Au sein de l’OCDE, la France est le seul pays à avoir une extension quasi automatique des accords de branche (en d’autres terme, il est reproché à la France de s’écarter de la « norme OCDE »);
  • Tout en reconnaissant certains mérites, l’extension automatique nuit à l’emploi, nuit à la concurrence, nuit à la performance des entreprises (en d’autres termes, les salariés français n’y ont pas intérêt);
  • L’OIT-même recommande l’extension sous condition.

Partant de là, le document propose diverses mesures visant à réduire les possibilités d’extension, notamment en soumettant la décision à un comité d’experts «indépendants» et, en fin de compte, en accordant aux entreprises des possibilités d’exemptions généralisées.

Le TUAC a les commentaires suivants à faire part concernant ces recommandations et de l’article de l’OCDE dans son ensemble. ...