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OECD-IMF policy response to rising sovereign debt is ineffective, inconsistent and dangerous, says TUAC
La réponse de l’OCDE et du FMI à l’envolée de la dette publique est inefficace, incohérente et dangereuse, selon le TUAC

14/04/2011

In 2010 in the wake of the recession the policy consensus at the OECD, IMF and the European Commission and in many G20 Finance Ministries shifted away from support for stimulating global demand to near-term fiscal consolidation. Their priority became reducing sovereign debt through unprecedented budget austerity programmes, the costs of which will be borne almost entirely by workers and their families: cuts in public services and in social protection, regressive tax reforms, and downward wage flexibility. At the same time, the much needed re-regulation and downsizing of the financial sector, which triggered the crisis in the first place, was either scaled back or postponed until “better days”.

In a discussion paper drawing on recent OECD and IMF recommendations, the TUAC argues that this policy response is ineffective, inconsistent, and ultimately dangerous.

It is ineffective because it ignores the causes of the crisis: the combination of rising inequality, excessive leveraging and de-regulation of the financial sector.

It is inconsistent because, as IMF and OECD experts are well aware,  the most effective way to deal with the unsustainable rise in sovereign debt is to put an end to the unhealthy relationship  between private sector finance and government balance sheets.

And it is dangerous because the fiscal consolidation packages currently being introduced threaten to have long-lasting consequences in terms of income and welfare distribution. They may also have political implications if fiscal policy is taken out of the hands of democratically accountable institutions.

 


En 2010, le consensus politique à l'OCDE, au FMI, à la Commission européenne et dans de nombreux ministères des Finances du G20 est passé du soutien à la demande mondiale dans le sillage de la récession à la rigueur budgétaire à court terme. La priorité est devenuela réduction de la dette publique par le biais de programmes d'austérité sans précédent, dont le coût serasupporté presqu’entièrement par les ménages salariés: coupes dans les services publics et la protection sociale, fiscalité régressive et flexibilité à la baisse des salaires. Dans le même temps, la réformetant attenduedu secteur financier, qui est à l’origine de la crise, tarde à prendre forme, voire est reportée à des « jours meilleurs ».

Dans une contribution au débat s’appuyant sur les récentes recommandations de l’OCDE et du FMI, le TUAC soutient que cette réponse est inefficace, incohérente et, à terme, dangereuse.

Elle est inefficace car elle ne tient pas compte des causes profondes de la crise: accroissement des inégalités, endettement excessif et déréglementation du secteur financier.

Elle estincohérente parce que les experts du FMI et l'OCDE savent très bien que la façon la plus efficace de gérer l’envolée de la dette souveraine est de mettre un terme aux relations incestueuses entre le bilan des banques et les comptes publics.

Enfin elle est dangereuse parce que les programmes d’austérité budgétaire qui sont déployés auront des conséquences durables sur les sociétés des pays de l'OCDE en termes de distribution du revenu et de bien-être. Elle peut également avoir des implications politiques si elle amène à écarter les institutions démocratiquement élues de laconduite de la politique budgétaire.