g8


Trade Union Priorities for the French 2011 Presidency of the G20 / G8
English, French, Spanish & German versions.

18/01/2011

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In early 2011, the global economy is at a critical juncture. The recovery from the great recession of 2008-2010 is uneven and fragile. Corporate profits have surged across the industrialised countries, whilst investment remains stagnant and wages are being cut. In industrialised economies, the effects of the shift in policy from G20 coordinated expansion and recovery measures to austerity policies are beginning to be felt and risk pushing the economy back into recession with further rises in unemployment. Paradoxically, through the depressing effect on growth, austerity policies stand to slow the return to sustainable public finances in the medium-term. The major emerging economies in the G20 have maintained strong growth. However, plans for achieving the Millennium Development Goals (MDGs) are now seriously off track. The commitments made by the G8 at the Gleneagles Summit in 2005 now appear forgotten.

The rhetoric of governments faced with the contradiction of stagnant or fragile growth, on the one hand, and deflationary austerity policies on the other, has been to call for “structural reforms”. Yet the structural reforms proposed – deregulated labour markets, weakened employment protection, tighter conditionality and lower welfare benefits – represent a return to the remedies of the past that fuelled the growth in income inequality which contributed to the crisis in the first place.

The G20 Summits held in Toronto and Seoul in 2010 presided over a shift away from the focus on policy coordination and jobs growth that characterised the London and Pittsburgh Summits in 2009. The French Presidency has indicated its commitment to an ambitious agenda for the G20 and G8 meetings in 2011. Trade union consider it essential that this agenda includes the following priorities: returning the global economy to a path of growth and job creation; implementing financial regulation; getting development back on track; coming out of the crisis, shifting to a new sustainable economic growth model; and strengthening G20 governance and transparency... Read the full statement.

 


 

En ce début d’année 2011, l’économie mondiale est à un tournant critique. La reprise économique faisant suite à la grande récession de 2008-2010 est à la fois inégale et fragile. Dans les pays industrialisés les profits des entreprises sont à la hausse, mais l’investissement stagne et les salaires sont réduits. Les effets liés au passage d’une politique de relance coordonnée à travers le G20 à l’austérité budgétaire commencent à se faire sentir et risquent de repousser les économies dans la récession avec en conséquence de nouvelles hausses du chômage. Paradoxalement, les politiques d’austérité apparaissent comme un frein au retour à l’équilibre des finances publiques à moyen terme compte tenu de leur effet dépressif sur la croissance. Les principales économies émergentes du G20 ont pu maintenir une forte croissance. Toutefois les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) semblent de plus en plus hors d’atteinte. Les engagements pris par le G8 lors du Sommet de Gleneagles en 2005 semblent aujourd’hui oubliés.

Face à la contradiction entre une croissance stagnante ou fragile d’une part, et des politiques d’austérité déflationnistes de l’autre, la rhétorique des gouvernements consiste à appeler à des «réformes structurelles». Celles qui nous sont proposées – déréglementer le marché du travail, affaiblir la protection de l’emploi, réduire et restreindre l’accès aux prestations sociales – répètent les recettes du passé, celles-là mêmes qui ont alimenté la croissance des inégalités de revenus et qui ont contribué à l’émergence de la crise en premier lieu.

Les sommets du G20 qui se sont tenus à Toronto et à Séoul en 2010 ont consacré la rupture des engagements en faveur de la coordination des politiques et de la création d’emplois pris lors des Sommets de Londres et de Pittsburgh en 2009. La présidence française s’est engagée en faveur d’un ordre du jour ambitieux pour les réunions du G20 et du G8 en 2011. Les syndicats considèrent qu’il est essentiel que cet ordre du jour comprenne les priorités suivantes : remettre l’économie mondiale sur les rails de la croissance et la création d’emplois ; mettre en œuvre les réformes financières ; restaurer l’importance de l’agenda du développement ; passer à un nouveau modèle de croissance économique durable au sortir de la crise ; et renforcer la gouvernance et la transparence du G20... Lire la déclaration entière.