TUAC NEWS

g8


G20 policies put at risk another 10 million jobs – Finance Ministers must focus on jobs and reducing inequality
G20 Finance Ministers must focus their commitments to increase global growth on policies that put jobs and raising living standards for working families at the heart of the economic recovery.

09/02/2015

  • L20 Priority Recommendations to the G20 Finance Ministerspdf
French version below
A new briefing from the Labour 20 (L20) representing workers and their unions said if current policies are continued by G20 Finance Ministers, the global jobs gap will rise and by 2019, more than 212 million people will be out of work, up from 201 million in 2014.

John Evans, General Secretary of the Trade Union Advisory Committee to the OECD, warned that the G20 Finance Ministers are off target in their commitment to raise G20 GDP by 2.1 % above the trajectory implied by current policies over the next five years.

“Global growth projections from main international institutions have yet again been revised downwards.

“Slowing growth in emerging economies and the appearance of deflation in the eurozone represent major risks to jobs and living standards.

“Growth in many economies has stalled due to fiscal austerity and falling or stagnant incomes of working families.

The longer unemployment remains elevated at 200 million or continues to rise, the greater the risk that it becomes ‘structural’ due to scarring effects,” said John Evans.

The first meeting of G20 Finance Ministers since anti-austerity party Syriza swept to power in Greece takes place in Istanbul, under the Turkish presidency of the G20.

“Finance Ministers should be feeling the pressure.

“The limits to austerity are now demonstrated by the rejection of austerity policies at the polls by the Greek people.

“Austerity and structural reforms have not solved the problems facing Greece – they have only added new ones,” said Sharan Burrow, General Secretary of the International Trade Union Confederation.

Raising wages of those on low and middle incomes together with expanded public investment is necessary to kick-start growth and to ensure that it is job-rich, inclusive and sustainable for sound long-term economic development,” said Ms Burrow.

The Brisbane Action Plan, agreed at the G20 Summit last November to increase global growth, contains nearly 1000 commitments.

Economic simulations conducted for the L20 show that a coordinated mix of wage and investment policies could create up to 5.84% more growth in G20 countries – compared to business as usual – and create up to 33 million jobs.

“By prioritising plans that deliver growth with employment plans, G20 Finance Ministers could make 2015 a turning point in tackling the global economic crisis,” said Mr Evans.

For interviews with John Evans, General Secretary of TUAC to the OECD attending the G20 Finance Ministers meeting, contact Anna Byhovskaya, byhovskaya@tuac.org or Gemma Swart, gemma.swart@ituc-csi.org +32 479 06 41 63


Les politiques du G20 compromettent 10 millions d’emplois supplémentaires – les ministres des Finances doivent donner la priorité à l’emploi et à la réduction des inégalités

Les ministres des Finances du G20 doivent axer leur volonté d’augmenter la croissance mondiale sur des politiques de reprise économique qui privilégient les emplois et l’amélioration du niveau de vie des familles qui travaillent.

Un nouveau dossier du groupe syndical L20, qui représente les travailleurs et leurs syndicats, révèle que si les ministres des Finances du G20 poursuivent les politiques actuelles, le fossé entre les emplois au niveau mondial risque de continuer de se creuser et que, d’ici à 2019, plus de 212 millions de personnes seront au chômage, contre 201 millions en 2014.

Selon John Evans, le secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE, les ministres des Finances du G20 sont loin du compte par rapport à leur engagement d’élever le PIB du G20 à 2,1 % au-dessus de la trajectoire que semblent suivre les politiques actuelles sur les cinq années à venir.

« Les prévisions de croissance mondiale des principales institutions internationales ont encore été revues à la baisse.

« Le ralentissement de la croissance dans les économies émergentes et l’apparition de la déflation dans les pays de la zone euro présentent un danger majeur pour les emplois et le niveau de vie.

« Dans de nombreuses économies, la croissance est au point mort en raison de l’austérité budgétaire et de la stagnation ou de la baisse des revenus des familles qui travaillent.

« Plus le chômage reste élevé – avec 200 millions de sans emploi – ou plus il continue d’augmenter,  plus le risque de le voir devenir « structurel » et de laisser des séquelles est important », explique John Evans.

La première réunion des ministres des Finances du G20 depuis l’arrivée au pouvoir du parti anti-austérité Syriza en Grèce, se déroule à Istanbul, sous l’égide de la présidence turque du G20.

« Les ministres des Finances devraient sentir monter la pression.

« Les limites de l’austérité sont désormais démontrées par le rejet des politiques d’austérité exprimé par les électeurs grecs.

« L’austérité et les réformes structurelles n’ont pas résolu les problèmes de la Grèce – elles n’ont fait qu’en apporter d’autres », affirme Sharan Burrow, la secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale.

« Une augmentation des salaires des personnes qui ont des revenus faibles et moyens, conjuguée à une hausse des investissements publics, est nécessaire pour redémarrer la croissance et garantir qu’elle produira des emplois, qu’elle ne laissera personne de côté, qu’elle sera durable et qu’elle s’inscrira dans une logique de développement économique sain à long terme », ajoute Mme Burrow.

Le Plan d’action de Brisbane, approuvé au Sommet du G20 en novembre dernier dans le but d’augmenter la croissance mondiale, comporte près d’un millier d’engagements.

Les simulations économiques réalisées pour le L20 montrent qu’en associant de manière coordonnée les politiques de salaire et d’investissement, il est possible de produire jusqu’à 5,84 % de croissance supplémentaire dans les pays du G20 – par rapport à l’immobilisme actuel – et de créer quelque 33 millions d’emplois.

« En donnant la priorité à des plans qui allient croissance et emploi, les ministres des Finances du G20 pourraient faire de 2015 une année décisive dans la lutte contre la crise économique mondiale », conclut M. Evans.