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G20: "The Worst of the Jobs Crisis is Yet to Come", World Trade Unions Deliver Strong Message to G20 Leaders

25/09/2009

(Français à la suite)

(ITUC OnLine) Meetings of world trade union leaders with G20 host President Barack Obama and other heads of government in Pittsburgh on the eve of the Summit have helped push employment to the top of the agenda for action by the world's largest economies.

"The worst of the jobs crisis is yet to come, and we've put the case to the G20 leaders that the real measure of success for this Summit is how governments are going to maintain and create decent jobs as their urgent and top priority.  We've given them message across on this and on our other big concerns - financial regulation, reform of the global financial institutions, a global tax on financial transactions and an effective G20 Charter for Sustainable Growth that delivers social justice, workers' rights and corporate governance," said ITUC General Secretary Guy Ryder.

The 50-strong international trade union delegation in Pittsburgh also met the heads of government of Argentina, Australia, Brazil, Canada, Germany, Japan, Spain and the UK, and the heads of the ILO, IMF, OECD, WTO and the European Union in the 24 hours leading up to the start of the Summit, and the French trade unions had a special meeting with President Sarkozy the week before the Pittsburgh gathering.  The meetings follow intense pressure at national level in recent weeks, carrying on from the unions' work at the Washington and London G20 summits.

"The global economy is far too fragile for G20 governments to withdraw stimulus; we need more action to support global demand and jobs - not less. They must also ensure more balanced growth for the future with more just income distribution not a return to the policies of deregulation that got us into this mess in the first place," said John Evans, General Secretary of the Trade Union Advisory Committee to the OECD.


 G20 : "Le pire de la crise est devant nous", les syndicaux mondiaux envoient un message fort aux dirigeants du G20 

La rencontre des dirigeants syndicaux mondiaux avec le président Barack Obama, hôte du Sommet du G20, et plusieurs autres chefs d’État et de gouvernement, à Pittsburgh, à la veille du Sommet, a contribué à placer l’emploi au centre de l’agenda d’action des principales puissances économiques mondiales.

« Le pire de la crise de l’emploi est encore devant nous et nous avons laissé entendre aux dirigeants du G20 que la vraie mesure du succès de ce Sommet dépendra de l’aptitude des gouvernements à maintenir et à créer de l’emploi décent à titre de priorité urgente et absolue. Nous leur avons délivré ce message et leur avons fait part des questions figurant au centre de nos préoccupations – la réglementation financière, la réforme des institutions financières mondiales, une taxe mondiale sur les transactions financières et une Charte effective du G20 au service de la justice sociale, des droits des travailleurs et de la gouvernance des entreprises », a indiqué Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.

Les 50 membres de la délégation syndicale présente à Pittsburgh ont également rencontré les chefs de gouvernement de l’Argentine, de l’Australie, du Brésil, du Canada, de l’Allemagne, du Japon, de l’Espagne et du Royaume-Uni, ainsi que les dirigeants de l’OIT, du FMI, de l’OCDE, de l’OMC et de l’Union européenne dans les 24 heures précédant le début du Sommet. La délégation syndicale française avait préalablement eu une réunion spéciale avec le président Sarkozy dans la semaine qui a précédé la rencontre de Pittsburgh. Ces réunions font suite aux pressions intenses exercées à l’échelon national au cours des dernières semaines et s’inscrivent à la suite du travail mené par les syndicats à l’occasion des Sommets du G20 à Washington et à Londres.

« L’économie mondiale est bien trop fragile que pour envisager un retrait des mesures de stimulation par les gouvernements du G20 ; c’est d’une action accrue –et non réduite- que nous avons besoin pour soutenir la demande et l’emploi à niveau mondial. Ils devront en outre assurer une croissance plus équilibrée pour l’avenir, avec une distribution plus équitable des revenus, au lieu de renouer avec les politiques de déréglementation qui sont à l’origine de ce marasme », a déclaré John Evans, secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC).