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Joint TUAC / ITUC Evaluation of the G20 Summit Crisis on Financial Markets and the World Economy
Evaluation conjointe CSI-TUAC du sommet de crise du G20 sur les marchés financiers et l'économie mondiale

18/11/2008

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The G20 declaration of the summit crisis on financial markets and the world economy calls for “urgent and exceptional measures” to support the global economy and states that a “broader policy response is needed, […] to restore growth”. However, unions were looking for a far more concrete and convincing description of the measures to be taken to address the employment crisis: support for jobs in the short term that provides sustainable growth in the medium term. The text fails to recognise the importance of protecting fundamental workers’ rights and boosting development as part of this process; it fails to acknowledge the need to give trade unions, the International Labour Organisation (ILO), or other groups, a seat at the table in these on-going negotiations.

 

Read the full evaluation in the attachment document.

On a positive note, the G20 statement has the merit of acknowledging that there are regulatory gaps in the global financial system, which was not the case in past G8 statements. The declaration sets out “common principles for the reform of financial markets”, as part of an Action Plan, the implementation of which is devolved to Finance Ministers within the 2009 G20 framework. A “timeline” for action on financial regulation is expected by 31 March 2009.

Some major issues raised by the Global Unions are left un-addressed by the G20 statement – notably household consumer protection against predatory lending and aggressive sales policies by banks. If properly implemented however, this Action Plan may well begin the process of re-regulating the financial markets, as shown in the attached Comparative Overview of the Global Unions Washington Declaration on Financial Re-regulation and Outcome of the G20 Summit. Among others the statement also calls for “immediate actions” to be taken on executive compensation, so as to curb “excessive short-term return or risk taking” behaviour. G20 leaders have committed to undertaking “a review of the scope of financial regulation, with a special emphasis on institutions, instruments, and markets that are currently unregulated”. It is not yet clear, however, whether such a review would effectively tackle the regulatory gaps that benefit speculative hedge funds and private equity groups and other un-regulated pools of capital.

The G20 also proposes to begin the process of reforming the Bretton Woods Institutions, including addressing the need to increase developing country representation in these institutions. The declaration does not, however, say how this process will differ from the modest voting rights reform processes that the IMF and World Bank have themselves initiated over the past year. The statement remains silent on the fundamental need for the IMF to reform its lending policies: to abandon the austerity conditions of the past and adopt ‘positive conditionality’, which assists countries to restore short-term growth, fair distribution of costs and benefits and long-term sustainability.

 


 La déclaration finale du sommet de crise du G20 sur les marchés financiers et l’économie mondiale appelle à des « mesures urgentes et exceptionnelles » pour soutenir l’économie mondiale et souligne «  la nécessité d’une réponse politique plus large […] pour restaurer la croissance ». Les syndicats s’attendaient à une description bien plus précise et convaincante des mesures à prendre pour faire face à la crise de l’emploi : à court terme soutenir l’emploi qui, demain, apportera la croissance durable. Le texte omet de reconnaître l’importance de protéger les droits des travailleurs et d’encourager le développement. Il n’y a pas de reconnaissance dans le texte de la nécessité de permettre aux organisations syndicales, à l’Organisation internationale du travail (OIT) ou à d’autres groupes d’avoir un droit de parole dans les négociations en cours.

A lire: l'évaluation complête dans le document pdf en pièce jointe

En revanche, La déclaration du G20 a le mérite de reconnaître l’existence de lacunes dans la réglementation du système financier international, ce qui n’était pas le cas des déclarations précédentes du G8. Le gros de la déclaration du G20 et du plan d’action est consacré à la définition de « Principes communs de réforme des marchés financiers » dont la mise en œuvre incombe aux ministres des finances dans le cadre du programme du G20 en 2009. Ils sont mandatés pour « lancer le processus » et définir un « calendrier » d’ici le 31 mars 2009.

Des points importants abordés par les organisations syndicales internationales ne figurent pas dans la déclaration du G20 – notamment la protection des ménages salariés contre les pratiques rapaces d’organismes de prêt et des pratiques commerciales agressives des banques. Pourtant, s’il est effectivement mis en œuvre, ce Plan d’action pourrait très bien lancer un processus de re-réglementation des marchés financiers, comme le montre en pièce jointe l’aperçu comparatif de la Déclaration syndicale internationale de Washington concernant la re-réglementation financière et les résultats du Sommet du G20. Il est entre autres question d’agir « immédiatement » concernant la rémunération des dirigeants, pour s’attaquer aux structures de rémunérations qui « récompensent les rendements excessifs à court terme ou la prise de risque ». Les dirigeants du G20 s’engagent à « procéder à l’examen du champ d’application de la régulation financière, en mettant l’accent notamment sur les institutions, les instruments et les marchés non régulés à l’heure actuelle ». Il n’est pas acquis, à ce stade, que cet examen portera l’attention sur les lacunes réglementaires qui aujourd’hui bénéficient aux fonds spéculatifs hedge funds, aux groupes private equity et aux autres fonds d’investissement non-régulés.

Le G20 propose aussi de lancer un processus de réformes des institutions de Bretton Woods en s’attaquant notamment à la nécessité d’accroître la représentation des pays en développement dans ces institutions. La déclaration ne dit pas en revanche dans quelle mesure cette proposition s’écarte des très modestes réformes des droits de votes que le FMI et la Banque mondiale ont mis en route il y a un an de cela. La déclaration ne dit rien sur la nécessité fondamentale de réformer la politique de prêt du FMI : abandonner les conditionnalités visant l’austérité et adopter des « conditionnalités positives » pour accompagner les pays dans le retour à la croissance à court terme, la distribution équitable des coûts et des bénéfices et la soutenabilité à long terme.


 

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