11/12/2012
11 December 2012:
International unions welcomed the announcement of the incoming
Russian Presidency to give priority to jobs and growth in the G20
discussions in 2013 and to hold the first ever joint meeting of G20
Labour and Finance Ministers to discuss employment in
July.
Launching the L20 priorities for
2013 Sharan Burrow, General Secretary of the International Trade
Union Confederation, warned that unless there is coordinated action
from G20 leaders in 2013 to move from austerity to job creation,
words will not be reflected in the investment necessary to get
people back to work.
Global unemployment is over 200
million with 75 million young people unemployed. The OECD and ILO
estimate 21 million jobs needed to be created each year to return
to pre-crisis employment rates by 2015. Against the background of
falling output in Europe and stalling growth worldwide, this will
not happen
“The Russian Presidency of the G20
has the opportunity to set a new course for job-centred growth. The
joint meeting of G20 finance ministers and labour ministers planned
for 2013 is welcome. It raises the hope that job creation plans can
be backed by financial commitments on jobs and infrastructure
investment.
“However, there remains a dangerous
credibility gap between G20 Leaders’ past statements on jobs and
many G20 Governments’ actions that are pushing economies back into
recession and destroying jobs,” said Ms. Burrow.
The ITUC Global Poll 2012 of 13
countries including 10 G20 economies showed only one in ten believe
austerity is working. The poll also showed 71% of people don’t feel
they have job security, and only 11% have seen their incomes gone
up more than the cost of living.
“Jobs can be created by restoring
confidence through investments in the green economy and expanding
job programmes and quality apprenticeships. The financial sector
must increase its contribution to the growth of the real economy
and to national budgets,” said John Evans, General Secretary Trade
Union Advisory Committee to the OECD.
In Moscow, December 13th, Russian
unions FNPR and KTR, and the international union movement are
launching the Labour 20. The Labour 20 are calling for:
-
A G20 jobs
plan
-
Regulation of the
financial system and the introduction of a financial transactions
tax
-
A G20 action plan and
fund to support the implementation of social protection
floors
-
Giving the
continuation of the G20 Employment Task Force real teeth.
The L20 are the
leaders of the trade unions from G20 countries serviced by the ITUC
and the Trade Union Advisory Committee to the OECD. Unions (L20)
and business (B20) will be discussing in 2013 the scaling up of
investments in jobs and training. ENDS
The L20 leaders will
meet in Moscow 19-20th June.
The joint G20 Finance
and Labour Ministers meeting will take place 19th July in
Moscow.
The ITUC Global Poll
2012 represents the opinions of more than 1.4 billion people, or 20
percent of the current world population. TNS Opinion carried out
the fieldwork from 10 April - 6 May 2012 in 13 countries: Belgium,
Brazil, Bulgaria, Canada, France, Germany, Greece, Indonesia,
Japan, Mexico, South Africa, UK and the USA.
Quota samples were
used to reflect national proportions in terms of age, gender and
region. In each country, approximately 1,000 respondents were
interviewed, with a total of 13,087 respondents.
L’emploi et la croissance
figurent au nombre des principales priorités de la présidence russe
du G20.
Les syndicats appellent le G20
à agir - pas uniquement en paroles - pour remettre les citoyens au
travail et relancer la croissance économique 11 décembre 2012
:
Le mouvement syndical international a salué l’annonce de la future
présidence russe du G20 d’accorder la priorité à l’emploi et à la
croissance dans les discussions que le groupe mènera en 2013, et
d’organiser, en juillet, la toute première réunion commune des
ministres du Travail et des Finances des pays du G20 autour du
thème de l’emploi.
Au moment d’annoncer les priorités
du groupement Labour 20, Sharan Burrow, la secrétaire générale de
la Confédération syndicale internationale (CSI), a prévenu que si
les dirigeants des pays du G20 n’agissaient pas de concert en 2013
afin de passer de l’austérité à la création d’emplois, les
investissements nécessaires pour remettre les citoyens au travail
ne seraient pas à la hauteur des promesses.
Le chômage touche plus de 200
millions de personnes dans le monde et 75 millions de jeunes sont
sans emploi. L’OCDE et l’OIT estiment qu’il faut créer 21 millions
d’emplois tous les ans pour retrouver les taux d’emploi d’avant la
crise d’ici 2015. Au vu de la diminution de la production en Europe
et de la stagnation de la croissance mondiale, cet objectif ne
pourra être atteint.
« La présidence russe du G20 a
l’occasion de changer de cap pour recentrer la croissance sur
l’emploi. Nous saluons la réunion commune des ministres des
Finances et du Travail du G20 prévue en 2013. Cette perspective
donne l’espoir que des programmes de création d’emplois pourront
être soutenus par des engagements financiers en matière d’emploi et
d’investissement dans les infrastructures.
Toutefois, il y a toujours un
problème de crédibilité entre les engagements passés des dirigeants
des pays du G20 en faveur de l’emploi et les actions de bon nombre
de gouvernements de ces mêmes pays qui font replonger les économies
dans la récession et qui détruisent l’emploi », a expliqué Mme
Burrow.
Le sondage d’opinion 2012 que la CSI
a mené dans 13 pays, dont 10 membres du G20, indique que seulement
un pays sur dix estime que l’austérité porte ses fruits.
La même enquête a établi que 71 %
des personnes interrogées estiment ne pas avoir de sécurité
d’emploi et seulement 11 % ont bénéficié d’augmentations de salaire
supérieures à la hausse du coût de la vie.
« Il est possible de créer des
emplois en restaurant la confiance grâce à des investissements dans
l’économie verte et à l’extension des programmes d’emploi et de
stage de qualité. Le secteur financier doit aussi accroître sa
participation à la croissance de l’économie réelle et aux budgets
nationaux », a expliqué John Evans, secrétaire général de la
Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE.
Le 13 décembre, les organisations
syndicales russes FNPR et KTR, et le mouvement syndical
international lancent le Labour 20 à Moscou. Ils réclament
:
-
un programme du G20 pour l’emploi
;
-
la réglementation du système
financier et l’introduction d’une taxe sur les transactions
financières ;
-
un plan d’action du G20 et des
fonds pour soutenir la mise en œuvre de socles de protection
sociale ;
-
et permettre au groupe de travail
du G20 sur l’emploi d’être efficace.
Le groupe Labour 20 (L20) est
composé de dirigeants de syndicats des pays du G20, soutenus par la
Confédération syndicale internationale et la Commission syndicale
consultative auprès de l’OCDE. En 2013, les syndicats (L20) et les
entreprises (B20) discuteront de l’intensification des
investissements dans les emplois et la formation.
Consultez le nouveau rapport sur le L20 et ses
priorités pour 2013
Les dirigeants du groupe Labour 20
se réuniront à Moscou les 19 et 20 juin.
La réunion commune des ministres des
Finances et du Travail des pays du G20 aura lieu le 19 juillet, à
Moscou.
Le sondage d’opinion 2012 de la CSI
reflète les avis de plus de 1,4 milliard de personnes, soit 20 pour
cent de la population mondiale actuelle. TNS Opinion a mené les
enquêtes sur le terrain du 10 avril au 6 mai 2012 dans 13 pays :
Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada,
États-Unis, France, Grèce, Indonésie, Japon, Mexique et
Royaume-Uni.
Des échantillonnages par quotas ont
permis de tenir compte des proportions nationales en termes d’âge,
de sexe et de région. Dans tous les pays, environ 1.000 personnes
ont été interrogées, soit un total de 13.087 individus.