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G20 Must Break the Circle of Rising Unemployment and Falling Confidence and Trust
22/02/2013
INTERNATIONAL TRADE UNION CONFEDERATION ITUC OnLine
G20 Must Break the Circle of Rising Unemployment and Falling
Confidence and Trust
Brussels, 21 February 2013 (ITUC OnLine): As the
first G20 Employment Task Force meeting of 2013 opened in Moscow,
international unions underscored that a jobs target from the
G20 is essential to tackle unemployment and inequality and stem the
social crisis which has followed in the wake of the financial
crisis.
Sharan Burrow, General Secretary of the International Trade Union
Confederation, said a vicious circle is being set in motion with
the jobs outlook remaining as bleak as ever.
Unemployment is set to rise in 2013. More than 200 million people
will be without work,and 40% of those without work are young
people.
“A youth guarantee and scaling up apprenticeships are measures that
can alleviate the pressure of 45 million young people looking for a
job vacancy each year.
“Income led recovery, quality employment and a social protection
floor are key drivers to tackling the jobs crisis and reducing
inequality,” said Sharan Burrow.
According to the ILO, the global economy needs to create 600
million productive jobs over the next decade to maintain social
cohesion.
Growing social unrest from austerity, high fuel prices and low
wages has spread from Greece, Bulgaria and India.
“In 2009, G20 countries committed themselves to a coordinated
stimulus package. Since then, the room for manoeuvring has
diminished for a significant number of economies. There is room for
policy makers to act immediate and create a holistic plan for
jobs,” said John Evans, ITUC Chief Economist.
“In July the first joint meeting of G20 Employment and Finance
Ministers will take place with expectations of employment playing a
vital role in recovery plans, as wages constitute the basis for
stable and shared consumption-based recovery,” said John
Evans.
International unions have put forward the following measures to the
G20 to grow jobs and economies.
• Investing in and facilitating investing in infrastructure,
including shifting taxation to environmental negatives to promote
environmentally sustainable growth;
• Ensuring affordable credit for small to medium
enterprises;
• Minimum wages, wages on which people can live, to arrest
wage deflation and stabilise demand;
• Strengthening collective bargaining to reduce the gap
between productivity and profit and ensure working families have
the capacity to shore up local business;
• Investing in scaling up quality apprenticeships and
internships to include young people in the labour force and
increase skills;
• Target cash-transfers to low-income households, particularly
where government subsidies, such as those on fossil fuels, are
reduced.
CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE (CSI) CSI en ligne
Le G20 doit sortir du cercle vicieux de la hausse du chômage
et de la perte de confiance
Bruxelles, le 21 février 2013 (CSI en ligne): Alors que la
première réunion du groupe de travail du G20 sur l’emploi démarrait
à Moscou, le mouvement syndical international soulignait combien il
était essentiel que le G20 établisse un objectif lié à l’emploi
pour s’attaquer au chômage et aux inégalités, et mettre
définitivement un terme à la crise sociale qui a fait suite à la
crise financière.
Pour Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération
syndicale internationale (CSI), nous sommes entrés dans un cercle
vicieux où les perspectives de l’emploi sont plus sombres que
jamais.
Le chômage devrait encore grimper en 2013. Plus de 200 millions de
personnes seront sans emploi et 40 % d’entre elles seront des
jeunes.
« Des mesures, comme garantir des emplois pour les jeunes et
promouvoir des apprentissages, pourraient réduire les pressions qui
pèsent sur les 45 millions de jeunes qui, tous les ans, recherchent
un emploi.
Une relance s’appuyant sur les revenus, des emplois de qualité et
un socle de protection sociale sont des facteurs essentiels pour
atténuer la crise de l’emploi et réduire les inégalités », a
expliqué Sharan Burrow.
Selon l’Organisation internationale du Travail, l’économie mondiale
devra créer 600 millions d’emplois productifs ces dix prochaines
années pour préserver la cohésion sociale.
Le mécontentement social croissant lié aux mesures d’austérité, à
la hausse des prix des carburants et aux faibles salaires dépasse
désormais les frontières grecques, bulgares ou indiennes.
« En 2009, les pays membres du G20 sont convenus de mesures
d’incitation coordonnées, mais depuis lors, la marge de manœuvre a
diminué dans de nombreuses économies. Les décideurs politiques ont
toutefois toujours la possibilité d’agir immédiatement et de
concevoir un plan général pour l’emploi », a déclaré John Evans,
chef économiste de la CSI.
« La première réunion commune des ministres de l’Emploi et des
Finances des pays du G20 aura lieu en juillet et les plans de
relance devraient accorder un rôle vital à l’emploi puisque les
salaires permettent une reprise, stable et générale, fondée sur la
consommation », a encore expliqué John Evans.
Le mouvement syndical international a attiré l’attention du G20 sur
les mesures suivantes en vue d’augmenter le nombre d’emplois et de
faire croître les économies:
• Investir et faciliter les investissements dans les
infrastructures, y compris en imposant les actions préjudiciables à
l’environnement en vue de promouvoir une croissance écologiquement
durable;
• Veiller à la disponibilité de crédits pour les petites et
moyennes entreprises;
• Instaurer des salaires minimums permettant aux individus de
vivre afin de mettre un terme à la déflation salariale et de
stabiliser la demande;
• Renforcer la négociation collective en vue de réduire
l’écart entre la productivité et les bénéfices, et de s’assurer que
les familles des travailleuses et des travailleurs ont la
possibilité de soutenir les entreprises locales;
• Investir dans la promotion d’apprentissages et des stages de
qualité pour intégrer les jeunes dans la population active et
améliorer ses qualifications; et
• Orienter les transferts monétaires vers les ménages à faible
revenu, surtout dans les pays où les gouvernements ont réduit les
aides, notamment pour les énergies fossiles.
La CSI représente 174 millions de travailleuses et de travailleurs
au travers de 315 organisations nationales affiliées dans 156 pays
et territoires.