Évaluation par la CSI et le TUAC du Communiqué des ministres du Travail et de l’Emploi et des Finances
Moscou, 18-19 juillet 2013
25/07/2013
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Le Sommet du L20 (Labour 20) s’est tenu à Moscou
dans un contexte de prévisions de croissance et d’emploi revues à
la baisse, comme en témoignent les estimations conjointes de l’OCDE et de l’OIT
relatives au chômage publiées en amont des Réunions
ministérielles du G20. Les représentants des syndicats ont pris
connaissance des messages généraux du Communiqué conjoint des ministres du Travail et de
l’Emploi et des Finances du G20 et de la Déclaration des
ministres du Travail et de l’Emploi sur la stimulation de la
demande globale, les investissements dans l’emploi et les
politiques sociales, la protection sociale, les salaires minimum et
les négociations collectives afin de « renforcer les liens entre la
productivité, les salaires et l’emploi » (point 8.5 du Communiqué
conjoint).
Ce changement de ton doit néanmoins être suivi d’engagements fermes
et d’une action politique forte lors du Sommet du G20 à
Saint-Pétersbourg les 5 et 6 septembre prochains, se traduisant
notamment par un plan d’action exhaustif du G20 pour l’emploi. Les
dirigeants du G20 doivent saisir cette opportunité pour redonner
confiance et espoir aux ménages salariés durement touchées par la
crise économique mondiale et souffrant encore des politiques
actuelles. Ces messages s’avèrent être en contradiction totale avec
les récentes politiques d’austérité et les appels à la
déréglementation du marché du travail, encouragés entre autres par
la troïka de l’Union européenne. Les représentants du L20 ayant
participé aux réunions de consultation entre les partenaires
sociaux et les ministres du Travail ont exprimé ces préoccupations
et diffusé les messages principaux du L20 . Le B20 et le L20 ont également publié une
Déclaration conjointe ainsi qu’une lettre à l’attention des
ministres, invitant les gouvernements à renforcer l’apprentissage
de qualité.